Plier pour ne pas oublier

Atelier origami dans le cadre du projet de commémoration des 80 ans d’Hiroshima pour la paix. L’objectif est de confectionner le plus possible de grues en origami.

En août 1945, le monde découvrait avec horreur les effets de la bombe nucléaire (bombardements à Hiroshima et Nagasaki). Sadako Sasaki avait alors 2 ans. Dix ans plus tard, elle décédait des suites d’une leucémie provoquée par les radiations. Tout au long de son combat contre la maladie, afin d’occuper ses longues journées à l’hôpital, elle a plié des orizuru, des grues en origami, symbole de longévité.

Dans quel but ? Celui de réaliser un senbazuru, chaîne de 1001 grues qui permet, selon la légende, de réaliser un vœu de guérison.

Malheureusement, Sadako n’a pas eu l’occasion de finir son projet. Ses camarades de classe, touchés par l’injustice de son destin, ont terminé le senbazuru en sa mémoire et ont continué à plier afin de collecter de l’argent pour ériger une statue en l’honneur de Sadako et de tous les enfants touchés par la bombe.

Cette statue est aujourd’hui installée à Hiroshima, dans le Parc de la Paix où, chaque année, des milliers de senbazuru, porteurs d’un message d’espoir, sont envoyés par les enfants du monde entier.

Quatre-vingts ans plus tard, le 6 août 2025, nous commémorerons ce triste anniversaire. Dans un monde encore bousculé par de nombreux conflits. Pour ne pas oublier et pour transmettre notre désir de vivre dans un monde pacifié, plusieurs bibliothèques, en collaboration avec Michaël David (seul origamiste professionnel de belgique – Lotus Rouge atelier d’art) vous proposent de participer à l’élaboration de senbazurus.